jeudi 11 juin 2009

Cours danois en Formation Continue



Cours danois pour débutants du 8 mars 2010 au 21 juin 2010

2 heures de cours par semaine, lundi 19h - 21h (24 heures)
Formation Continue à l'université Paris-Sorbonne (Paris IV)
Tarifs :
Particuliers : 408 euro
Entreprises : 702 euro
Enseignante : Laila THULLESEN (maître de langue danoise)
Renseignements sur les cours: laila.flink.thullesen@gmail.com


Renseignements et inscriptions:
Sandrine La Neelle
Service de la Formation Continue
18, rue de la Sorbonne
75005 Paris
Tél. : 01 40 46 47 40
formation-continue@paris-sorbonne.fr
Service ouvert de 9h à 17h30

jeudi 21 mai 2009

Steen Steensen Blicher, Récits


« Où est ta volonté, mon petit Steen ? », demandait souvent la grand-tante de l’auteur danois Steen Steensen Blicher (1782-1848) lors des vacances forcées que ce dernier passait, enfant, chez le vieux couple de Steensen sur leur propriété d’Aunsbjerg, dans le Jutland. Madame Steen de Steensen, qui était elle-même sans enfants, posait uniquement sa question quand il y avait des invités. Et le « petit Steen » était toujours censé s’exécuter, à tous égards : « Dans la poche de grand-mère. »

Bien entendu, si Blicher devient plus tard le premier grand écrivain réaliste danois, ce n’est pas à cause de cette dépossession infantile de sa volonté. Il n’empêche que la violence langagière de cet échange répété touche à certains de ses sujets fondamentaux : chez Blicher, en effet, ce qui est le plus propre à l’individu — ses désirs, ses souhaits, sa volonté — se trouve souvent dans la poche de quelqu’un d’autre, sinon dominé et meurtri par les aléas du temps. Par ailleurs, c’est Blicher lui-même qui raconte cette anecdote sur sa volonté subtilisée, tout au début de son récit tardif Le Garde-Chasse d’Aunsbjerg (1839) où il se met en scène comme narrateur d’une histoire « vraie », histoire qui est donc l’œuvre d’un écrivain qui a, comme tout le monde, connu le malheur tragi-comique de se « faire » raconter par une voix autre que la sienne.

C’est en février 1824, dans le Jutland toujours, qu’un magazine intitulé Fruits de la lecture, récoltés sur le champ de la littérature publie le premier récit de Blicher, maintenant accessible dans une nouvelle traduction française sous le titre de Journal d’un bedeau de campagne. On aurait pu s’arrêter là, cette nouvelle version du récit de Blicher étant déjà un événement. Mais, heureusement, dans le recueil Récits que vient de publier Les Belles Lettres il est accompagné de dix-huit autres nouvelles classiques de l’écrivain danois, toutes traduites par Janine et Karl Ejby Poulsen avec leur précision habituelle.

En tant que fruit de la lecture, le Journal d’un bedeau de campagne se distinguait profondément de la récolte ordinaire du magazine en question, constituée de nouvelles populaires grand public, nouvelles dont l’œuvre de Blicher utilise les techniques artistiques et les motifs, en les réinventant de bout en bout à des fins littéraires très originales. Pour son auteur, alors âgé de quarante-deux ans, le Journal d’un bedeau de campagne signifia l’accomplissement de la première œuvre en prose littéraire dans une vie d’écrivain jusque-là consacrée à la traduction, l’écriture poétique et à celle de textes singuliers sur l’économie rurale, vie d’ailleurs longtemps marquée par une grande précarité sociale qui menaça ce curieux pasteur, publiciste et réformateur jusqu’à sa mort.

Dans la littérature danoise, le Journal d’un bedeau de campagne, écrit par un auteur évoluant à l’écart de la vie intellectuelle et artistique de son temps, représente l’un des premiers textes en prose véritablement modernes, sous forme d’un écrit intime fictif, prétendument rédigé entre janvier 1708 et mai 1753 par Morten Vinge, homme d’origine pauvre et paysanne. La vie de ce narrateur semble se réduire à une suite calamiteuse de déceptions, interrompue par de brefs sursauts de bonheur, le plus souvent fondés sur des malentendus ou des erreurs d’appréciation : d’abord ambitieux et confiant, espérant une ascension sociale et individuelle par le seul moyen de ses capacités à lui, Morten Vinge termine ses notes dans un retrait spirituel et physique, marqué par le piétisme ascendant de la première moitié du 18ème siècle. À la fin de sa vie, il est envahi par une profonde désillusion, par, en réalité, le manque d’intérêt de son ambition et de sa confiance, de son espoir et de ses capacités. Chez Blicher, souvent, il semble y avoir une progression dans le temps uniquement dans le sens où celui-ci se contente de passer, c’est-à-dire qu’il s’écoule sans autre but visible que la dissolution et la mort. Et plus les personnages de l‘auteur se fient au pouvoir divin, moins celui-ci se fait sentir.

Le premier récit de Blicher contient déjà, en quelque sorte, toute son œuvre. Non seulement le personnage principal du Journal d’un bedeau de campagne, Morten Vinge, est un narrateur qu’il faut lire « à rebrousse-poil » — ce qui est également le cas pour les narrateurs d’autres chef-d’œuvres comme Réveil tardif et Quel changement, hélas ! de 1828, et Le Bonnetier et Le Pasteur de Vejlbye de 1829 —, mais ce luthérien renfermé nous montre en outre, parfois malgré lui, les motifs, voire les obsessions, caractéristiques de l’univers de son auteur. Ainsi, on trouve chez lui un regard partiel et partial sur les hasards de la vie — qui se transforment en une fatalité écrasante —, sur l’amour secret qui est toujours aussi tentant que destructeur, sur la déroute sociale et existentielle, sur la mort violente, sur l’oubli.

Une autre question hante l’œuvre de Blicher : celle du lien, et des écarts, entre l’imagination et la réalité. Bien sûr, cette question constitue un thème majeur dans la littérature du 19ème siècle en général, et dans l’art littéraire comme tel. Mais, chez Blicher, on est finalement loin de l’ironie, surtout romantique, qui suit d’ordinaire la réflexion sur la relation complexe entre les deux sphères. Dans ses récits, sur la lande jutlandaise couverte de bruyère, les rêves que poursuivent les personnages ne dépassent pas forcément la ferme d’à côté. Et, pourtant, ils sont, et ils restent, littéralement infinis, tant réalisables qu’irréalisés, et se heurtent à l’épaisseur brute et immobile d’un monde indifférent à nos désirs et à nos souhaits. « [P]eut-il en être autrement ! Et le tragique peut-il toujours être édifiant ? », note Blicher dans une célèbre réponse à son ami écrivain B. S. Ingemann qui dans une lettre à l’auteur avait suggéré que celui-ci mette une touche de, si l’on peut oser cet oxymore, gaieté protestante dans ses récits.

Jusqu’à un certain point, les seules victoires dont les narrateurs exemplaires blicheriens font l’expérience sont celles remportées sur leur propre joie de vivre. Parfois, ils ne se contentent pas du rôle de témoin, mais s’érigent également en juges. C’est notamment le cas du narrateur de Réveil tardif, récit qui trouve l’intégralité de son attirail romanesque — infidélité, mascarade et issue mortelle — dans la littérature populaire, tout en le transformant en un univers d’une densité artistique et psychologique inouïe dans la littérature danoise de l’époque : tout se passe dans un petit village où la vie intime et sociale paraît, des années durant, aussi paisible qu’une longue partie de cartes entre amis, jusqu’au moment où un amour illicite fait éclater, avec un effet rétrospectif fondamental, les édifices affectifs. Et selon le narrateur, un certain pasteur C*, il y a une coupable irréfutable — à savoir madame L*, femme apparemment froide, diabolique et adultère — dans ce qui est pour lui, de près ou de loin, l’histoire d’un crime de la passion. Toutefois, le pasteur est en vérité, comme d’autres narrateurs chez Blicher, très intéressé et attiré par ce qu’il dénonce, intérêt exquisément caché par son discours moralisateur. Ainsi, dans Réveil tardif, le narrateur lui-même se rend, entre autres, coupable d’un crime contre la passion. En revanche, cette passion est magnifiquement, et simplement, défendue par madame L* elle-même, au cours de quelques lettres à son amant que le pasteur ne peut pas s’empêcher de reproduire vers la fin de sa narration, dans l’espoir — vain — que leurs propos selon lui outranciers soutiendront implicitement sa vision péniblement puritaine.

À un moment donné, quand la crise fatale s’approche, le pasteur C* commente ses propres pouvoirs de perception et d’élaboration dans deux petites phrases mises entre parenthèses. En prêtant une oreille aussi astucieuse qu’indiscrète aux prières d’une femme qui s’effondre au chevet de son mari mourant, et en présence du médecin s’occupant du malade, il précise ainsi indirectement les circonstances de son savoir et de son récit : « (Je n’entendis que la moitié des mots, mais ajoutai le reste moi-même. Ils passaient au-dessus de la tête du docteur ; il n’avait pas l’oreille fine.) ». Ces mots au sujet des mots qu’on entend sont caractéristiques du monde de Blicher, quoique dans un autre sens que celui qu’attribue à son propre jugement le pasteur C* : comme tout le monde, les narrateurs blicheriens entendent ce qu’ils entendent, et comprennent ce qu’ils comprennent, conformément à leurs capacités et à leurs défauts individuels. En cours de route, ils complètent eux-mêmes incessamment l’image de la réalité ainsi perçue afin d’obtenir une totalité convenablement cohérente. Selon leur nature respective, il leur arrive aussi par moments d’y ajouter une subtile dose d’hypocrisie ou de mauvaise foi. En effet, tout dépend de « l’oreille fine », oreille dont les autres, si l’on suit le pasteur C., ne sont assez souvent pas dotés. Et grâce à leurs « oreilles » avisées, les narrateurs blicheriens se croient généralement en droit d’énoncer des jugements, justement, sur les autres. Ces jugements sont aussi douteux pour le lecteur qu’ils sont incontestables pour les narrateurs eux-mêmes.

Car chez Blicher même, il n’y a aucune condamnation définitive et irrévocable. Si les narrateurs de ses récits n’offrent jamais la vérité pure et entière, c’est finalement surtout parce qu’ils ne la détiennent pas. En ce sens, leur faille fondamentale est de ne pas être en possession d’un esprit omniscient. Autant dire que leur vraie faiblesse est de ne pas être Dieu. Par là, les récits de Blicher circonscrivent le caractère inachevé de toute histoire, et le rôle qu’y joue l’imprévisible. Dans ses meilleures nouvelles, l’auteur explore avec une acuité remarquable les perspectives et les temps de l’art du récit, mettant parfois en scène plusieurs voix narratives au cours d’une seule histoire. Comme dans Le Pasteur de Vejlbye, récit basé sur un événement historique, l’exécution du pasteur Søren Jensen Quist en juillet 1626. Ce récit, qui porte le sous-titre Une histoire criminelle (Extraits du journal du juge Erik Sørensen ainsi que deux notices du pasteur d’Aalsøe), commence par une curieuse congratulation faite par le narrateur Erik Sørensen au narrateur Erik Sørensen lui-même :

Au nom du Christ me voilà donc, moi indigne, selon les décrets de la providence et les ordres de mon bien-aimé souverain promu aux fonctions de juge de ce canton. Que l’arbitre du monde veuille bien m’accorder un esprit de sagesse et d’équité et me bénir dans l’accomplissement d’une si lourde charge. « C’est l’Éternel qui fait droit à chacun » Prov. XXIX, 26

Selon ses propres dires, Erik Sørensen est indigne de ses nouvelles responsabilités de juge. Cependant, selon le mot biblique qu’il cite, « [c]’est l’Éternel qui fait droit à chacun ». Si cela est vrai, et Erik Sørensen le croit visiblement de tout son cœur, « chacun » est bien à sa place. Par conséquent, chacun est « digne » de sa position, mauvaise ou bonne. Qu’il le veuille ou non, qu’il le sache ou non, Erik Sørensen se déclare donc ici, en toute humilité, nommé juge de « ce canton » perdu dans le Jutland sur décret divin visant sa personne directement. Il est difficile de s’imaginer un statut plus digne que cela. À nouveau, Blicher fait entendre une fausse note — note littérairement parfaite — qui échappe à l’oreille fine du narrateur lui-même. Si Sørensen est indigne — et il l’est —, c’est plutôt parce qu’il remet toute la responsabilité de tout jugement entre des mains transcendantales qui, à en croire la suite du récit, ne se salissent jamais outre mesure en essayant de trouver une issue juste aux affaires humaines. De cette façon, ce juge est bien une créature de Steen Steensen Blicher.

Notons, pour finir, qu’avec l’œuvre de Blicher un nouveau paysage entre dans la littérature danoise : l’arrière-pays jutlandais, une sorte de Midwest nordique qui était resté sans écho littéraire véritable jusqu’à l’arrivée des récits blicheriens. Ce paysage est une lande qu’on pourrait dire sans fin si le territoire jutlandais n’était pas si petit. Ici, quelques collines se profilent comme des points de repère. Là, un certain nombre d’arbres font de même. Excepté ces aspérités, c’est une terre plate. L’ennui, le vent et la pluie y ont beau jeu. Mais à l’aide de « la plume, l’encre distincte et le calme de la chambre » — comme le dit l’écrivain danois Per Højholt (1928-2004) dans son poème en prose « & Blicher » —, l’auteur a donné une voix singulière à ses habitants, une population qui, auparavant, n’entrait dans l’art que sous forme de risibles rustiques. Pour s’en convaincre, il suffit de lire ces Récits choisis et formidablement préfacés par Karl Ejby Poulsen.
Christian Bank Pedersen, Maître de langue

Steen Steensen Blicher, Récits
Traduits du danois par Janine et Karl Ejby Poulsen. Choix des textes, préface et notes par Karl Ejby Poulsen
Les Belles Lettres, coll. « Les Classiques du Nord »
454 pages, 30 €

vendredi 13 mars 2009

Rencontre littéraire à la Sorbonne annulée

La rencontre littéraire à la Sorbonne avec Merete Pryds Helle et Ib Michael lundi 16 mars de 13-15h est annulée suite à la grève.
Par contre, elle aura lieu le soir même à la Maison du Danemark à 19h où les écrivains liront des extraits de Oh, Roméo et de Kilroy, Kilroy.

Laila Thullesen

vendredi 6 mars 2009

Bibliothèque Nordique



6, rue Valette
75005 Paris
RER Luxembourg

Horaires d'ouverture : lundi au samedi 14 – 18h

Prêt à domicile (5 ouvrages à la fois)
Le cataloque a été informatisé ce qui vous permet de faire vos recherches chez vous et éviter de vous dépalcer inutilement. Ceci dit, La Bibliothèque Nordique possède un nombre très impressionnant d'ouvrages. Les nouveautés en danois ainsi qu'en traduction française sont rapidement commandées.
A la Bibliothèque Nordique, vous êtes gâtés en fiction, critiques, études d'auteurs et d'ouvrages pour vos fiches de lecture, vos mémoires, vos thèses......


A consulter sur place, vous trouverez les quotidiens Berlingske Tidende (Politiken se trouve au Centre Malesherbes), l'hebdomadaire Weekendavisen et Universitetsavisen ainsi que des dictionnaires comme Nudansk Ordbog med etymologi.

Bonnes lectures!

Bibliothèque Publique d'Information (BPI)


A la BPI on peut se perfectionner ou s'initier à beaucoup de langues, en particulier aux langues scandinaves.

Vous désirez enrichir les savoirs acquis en danois, alors rendez vous à l'Espace « Autoformation » Niveau 2. Vous y trouverez des méthodes audio et vidéo (7 méthodes pour la langue danoise !!!) ainsi que des dictionnaires et des grammaires.

Vous avez envie de connaître d'autres auteurs danois que H.C. Andersen ou Karen Blixen alors rendez vous à l'Espace « Littératures » Niveau 3. Vous y trouverez beaucoup d'oeuvres danoises traduites en français. Cette collection s'enrichit régulièrement d'oeuvres contemporaines ; anthologies, histoire de la littérature, études d'auteurs s'y trouvent également.

L'Espace « Histoire, Géographie » Niveau 3 vous apportera des précisions intéressantes sur les pays scandinaves.

L'Espace « Arts, Cinéma » vous permettra de visionner les quelques films danois possédés par la BPI.

Le site http://www.bpi.fr/ offre des informations sur les ressourses propres de la BPI et grâce à ses liens avec d'autres sites, il ouvre de multiples possibilités de documentation culturelle. Ce site se présente même comme le guichet d'une véritable bibliothèque à distance intégrant l'offre BPI (les RADIS ou bibliothèque à distance) ainsi que des liens vers d'autres bibliothèques.

Informations pratiques :
Horaires d'ouverture : lundi, mercredi, jeudi, vendredi 12h – 22h, samedi, dimanche, jours fériés 11h – 22h
Jours de fermeture : mardi et le 1er mai

Inconvénients :
2200 places assises, donc évitez « les périodes de pointes »
Documentation consultable uniquement sur place (aucun livre, aucun DVD, aucune revue ne peut être sortie de la BPI).

Marie-Claire HERSANT, étudiante à l'Université de la Sorbonne (Paris IV)

jeudi 15 janvier 2009

Rencontre littéraire à la Sorbonne



Ib Michael et Merete Pryds Helle

Les auteurs liront des extraits et parleront de leurs ouvrages en danois avec interprétation simultanée en français. Ces lectures seront suivies d'une discussion.

Lundi 16 mars 2009

13h - 15h

amphi 128

Centre Universitaire Malesherbes

108, Boulevard Malesherbes

Métro Malesherbes

Entrée libre

La rencontre est organisée par le Département des Etudes Nordiques de l'Université de Paris-Sorbonne (Paris IV) en collaboration avec Le Service Culturel de l'Ambassade du Danemark et soutenue par Kunststyrelsen (DK)


IB MICHAEL
Elu Ecrivain Préféré des Danois en 1995, Ib Michael écrit des romans dans un langage envoûtant et élégant. Il est très influencé par le réalisme magique et ses livres sont remplis de figures fantastiques et de coïncidences qui sont pourtant bien ancrées dans le monde réel.
Son premier grand succès de librairie est le roman Kilroy, Kilroy de 1989 (Christian Bourgeois, 1993) qui décrit une perte de mémoire et une recherche d'identité. Dans le roman suivant La Fille Vanille (Christian Bourgeois, 1996) le protagoniste rentre au pays pour tenter de retrouver son identité perdue : ce garçon d'une ville de province se découvre lié à des parents Mexicains.
Cosmopolite lui-même, Ib Michael nous invite à entrer dans un univers qui reçoit le monde à bras ouverts.
Autre roman traduit en français : Le Troubadour et la fille du vent, Actes Sud, 1989


MERETE PRYDS HELLE
Ancienne élève et actuellement professeur à l'Ecole des Ecrivains au Danemark, Merete Pryds Helle s'exprime à travers tous les genres littéraires ; romans, nouvelles, polars, livres pour enfants, etc.
Son dernier roman Oh, Romeo (Gaïa, 2008) est certes une reprise de la tragédie de Shakespeare qui s'inscrit également dans un contexte moderne. Ce court roman absolument délicieux nous parle de la fragilité du bonheur et la condition humaine. Enfin c'est aussi un commentaire politique sur l'intégration des immigrés dans la société danoise du XXIème siècle.

Le site de l'auteure

L'article de Christian Bank Pedersen sur Oh, Romeo

Pour plus d'info sur la rencontre : laila.flink.thullesen@gmail.com