vendredi 16 novembre 2007

Rencontre littéraire à l'université de la Sorbonne (Paris IV)





Rencontre avec la traductrice Anne Charlotte Struve et l’écrivain Asger Schnack autour du roman La Triste Histoire d’Elvira Madigan et du lieutenant Sixten Sparre.

Lundi 10 décembre 2007 à l'Université de la Sorbonne-Paris IV, beaucoup d'étudiants parisiens ont participé à cette discussion très animée sur les challenges de la traduction!

La rencontre était organisée par Le Département d’Etudes Nordiques de l’Université de Paris-Sorbonne (Paris IV) et soutenue par Le Ministère des Sciences, de la technologie et du développement.


Le Point de vue des éditeurs

Le 24 juillet 1889, on retrouve morts dans la campagne danoise une jeune femme et un homme plus âgé qu’elle. Ils se sont suicidés.
Elle s’appelle Hedvig Jensen mais le public la connaît comme célèbre danseuse sur corde sous le pseudonyme d’Elvira Madigan.
Lui, c’est Sixten Sparre, lieutenant des dragons, marié, suédois, père de famille, recherché comme déserteur. Elle avait 21 ans et lui 35. La compassion populaire fera le reste : on écrit des chansons, on pleure sur leur sort. La tombe d’Elvira et de Sixten devient un lieu de pélérinage.
En 1967, Bo Widerberg tournera à partir de leur histoire un de ses plus beaux films en utilisant comme musique un concerto de Mozart, le numéro 21 en do majeur, désormais appelé «concerto Elvira Madigan» par tous les musiciens du monde.

Célébration poétique et récit détaillé en même temps, hymne à l’amour et à la toute-puissance de la mort, observation de l’intimidité d’un couple éperdu d’amour mais condamné, La Triste Histoire d’Elvira Madigan et du lieutenant Sixten Sparre de Paardekooper nous fait vivre le quotidien des amants depuis leur arrivé à Svendborg jusqu’à leur suicide sur l’île voisine de Tåsinge. C’est la descente aux enfers d’un amour à tel point sublimé qu’aucun retour à la réalité n’est possible : ils ont laissé derrière eux famille et statut social pour vivre leur relation, sans se préoccuper d’économies qui fatalement s’épuisent.
Promenades sur la plage, chambres d’hôtel où les ramène l’intensité de leur désir, ciels qui changent en bord de mer ….. le décor est romantique mais seul le temps compte.